dimanche 15 mars 2009

(13) – FRANCE - DE QUELQUES FAÇONS D'ECONOMISER QUELQUES EUROS AVEC LA POSTE – NON-CONSEILS A NE PAS SUIVRE


Depuis quelques dizaines d'années le traitement automatique du courrier, donc sans intervention humaine ou presque, la multiplication des émissions philatéliques et leurs diverses formes (blocs, carnets, entiers, timbres personnalisés, etc ...), le passage à l'euro et la non-démonétisation des timbres en francs, le peu d'intérêt donnés aux opérations de taxation du courrier qui mobilisent du personnel et rapportent finalement peu; donc en fait toutes ces bonnes/mauvaises raisons font que l'on peut pratiquement affranchir son courrier avec n'importe quoi sans débourser grand-chose, voire rien, et ce en toute impunité ou presque.
[ Cette phrase est faite de quatre-vingt-douze mots ce qui selon les critères de lisibilité que l'on m'a enseigné il y a ... longtemps doit la rendre incompréhensible, ... mais bon, je la garde pour le record.]


Donc il est possible disais-je de faire n'importe quoi en matière d'affranchissement du courrier en France, et je vais le démontrer. Les pièces présentées ci-dessous sont dans ma collection. Je devrai dire dans mes archives ou dans mes accumulations. En effet je ne cherche pas à les étudier, mais seulement à les garder en mémoire. Toutes ces pièces, même si je les présente sous forme de fragments, existent sous forme d'enveloppes entières. Cette présentation me permet entre autre de masquer l'adresse des destinataires.


Si l'on veut vraiment économiser un timbre le plus simple est de ne pas en mettre. Des fois cela passe.



Des fois cela ne passe pas !



Le destinataire accepte de payer (en bas) ou non. Ce sont là les seuls cas où on aura pris le soin de taxer l'envoi. Dans les exemples qui suivent aucun ne le sera.

Ensuite la seule solution est de matérialiser l' affranchissement. L'ensemble des solutions est infini. Pour la suite de cette note je vais utiliser le terme générique de « on » pronom indéfini, cette fois c'est pratique.

On peut essayer d'utiliser un timbre ayant déjà servi.




Si on est philatéliste (professionnel ou amateur) on peut utiliser des timbres en anciens francs à l'équivalent de leurs valeurs en « francs nouveaux d'après 1960 », éventuellement pour leurs valeurs en euro. La dépense sera voisine de 1% du coût réel voire moins si cela permet de recycler des timbres avec charnière.


Éventuellement on peut utiliser un timbre en centimes de franc pour sa valeur en centimes d'euro. Seule la re-connaissance de l'absence du sigle monétaire et/ou de la couleur du timbre peut révéler la fraude.




On peut aussi utiliser si on en a l'opportunité des timbres dont l'objet n'est pas d'affranchir des envois sur le territoire français.


Ainsi en haut le timbre de droite ne devrait servir qu'à Saint Pierre et Miquelon, au milieu celui de droite ne devrait servir que sur courrier de service de l' UNESCO, enfin en bas les timbres taxe de France ne devraient servir qu'à matérialiser une taxe postale et non un affranchissement.

Si on en a l'occasion on peut re-utiliser des entiers postaux ou des prêt-à-poster-réponse (qui ne sont pas des entiers postaux (;- P) ) découpés .


De plus de manière toute à fait ingénue, la POSTE se fait le plaisir de fournir avec ses produits commerciaux des vignettes sans valeur qui peuvent donner l'illusion d'un affranchissement.



A défaut, on peut utiliser n'importe quelle vignette,cela fera toujours illusion. Comment faire la différence avec un vrai timbre?




Sinon on peut toujours avoir recours aux enveloppes T (qui ne sont pas des entiers postaux, mais qui restent orphelines de définition (re ;- P) ) découpées ou non, avec une étiquette masquant l'adresse d'origine.


Enfin, cerise sur le gâteau, car pour moi c'est une première, preuve d'un culot à souligner, il y a ceci.

On achète au distributeur de vignettes disponible dans presque tous les bureaux une vignette à 0.01 euro. Ensuite d'un simple trait de stylo on transforme le 0.01 en 0.81, qui ne correspond à aucun tarif, et le tour est joué. L'étiquette possède ses deux barres de phosphore et donc ne sera pas détectée par les machines de tri. Les exemples ci-dessus montrent qu'elles (ou ceux qui les servent) ne sont pas efficaces. Seul le préposé à la distribution peut déceler la fraude, mais ce n'est plus son rôle ...
Là, je suis obligé d'être admiratif !

Je remercie F. R. qui en m'offrant cette dernière enveloppe m'a permis de faire cette note, et G. M. qui régulièrement m'offre de nombreuses enveloppes portant des oblitérations mécaniques (voir notes n° 5 , 7 et 10) ou des empreintes mécaniques d'affranchissement (pour une prochaine note ?) et quelques une des anomalies ci-dessus.


ADDENDUM - du 18/03/2009 : Ce qui précède peut il expliquer cela ? voir sur
Non, bien sûr, mais ...






2 commentaires:

  1. C'est hallucinant ;)

    PS : J'ai bien noté qu'il s'agissait de non-conseils et m'engage à ne pas expérimenter ce type de fraude ;)

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  2. Restent le + souvent taxées les envois qui peuvent causer des problèmes à l'envoyeur quand ils n'arrivent pas à temps: les envois aux services des impôts (+10% pour déclaration ou paiement tardif), ainsi que les envois aux organismes sociaux tels que CPAM, MSA, Assedic, ...etc. Plus récemment les envois des banques insuffisamment affranchis, concurrence de la banque postale oblige, et personnellement expérimenté.

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