Mais cela a en fait un effet bénéfique puisque je n'aurai pas eu la possibilité d'accumuler les trois ouvrages ci-dessous et je n'en n'aurai probablement jamais fait la chronique. Parus sur une période de 30 ans ils traitent tous du même sujet: l'histoire postale de JERUSALEM.
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"The postmarks and other markings of Mandate Jerusalem (1917-1948)"
par Emanuel GLASSMAN et M. SACHER
- publié en 1982 par Ze'ev Galibov Londres - langue anglaise
- format 21 x 29.7 cm - 180 pages + un folio de 3 pages représentant
des oblitérations sur un support transparent - reliure anneaux en plastique
Cette brochure présente succintement les débuts de l'histoire postale moderne de Jérusalem et de son district postal. Elle commence le 9 Décembre 1917 (il y a exactement 95 ans aujourd'hui ...), par l'occupation du territoire par les forces anglaises qui durera jusqu'en 1920. Ensuite jusqu'en 1948 sera la période du "mandat" où un gouvernement civil sous la supervision du Royaume-Uni qui avait été institué par la conférence de San Rémo en Avril de cette année.
Elle présente ensuite un catalogue (avec cotation) des marques postales civiles ou militaires, recommandés et ports-payés, mécaniques ou de distributeur, de censure ou ambulant ...
Un autre de ses intérêts est d'indiquer sur des cartes la position des différents bureaux et de leurs changements d'adresse.
Un autre de ses intérêts est d'indiquer sur des cartes la position des différents bureaux et de leurs changements d'adresse.
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"The postal history of Jerusalem from 1948" par Emanuel GLASSMAN
publié en 1978 par Central Stamp Agency Londres en 1978 - langue anglaise
format 21 x 29.7 cm - 140 pages
Cet ouvrage commence là où le précédent s'achevait. En 1948 l'Etat d'Israël est créé et la partie Est de Jérusalem se situe en territoire jordanien. Cela s'achèrera en 1967 quand suite à la Guerre des Six Jours et de nombreuses péripéties diplomatiques, Jérusalem sera intégrée dans l'Etat d'Israël.
Cela constitue donc la première partie de l'ouvrage où l'on voit les oblitérations bilingues anglais/arabe de la ville sur timbres jordaniens.
La deuxième partie étudie l'histoire postale de la partie Ouest de la ville (capitale de l'Etat d'Israël et de la citée unifiée à partir de Juin 1967. En cette période troublée les débuts furent chaotiques et de nombreuses solutions provisoires furent mises en place. L'une d'elles est peut-être unique dans toute l'Histoire Postale est celle de l'existence d'une poste par taxi pour les colis et les plis urgents en 1948, mais aussi en 1964. Le reste de l'ouvrage consiste là aussi en un recensement des très nombreuses marques et vignettes postales utilisées dans ces périodes.
Biensûr ces deux études qui s'achèvent sur la fin des années 60-début années 70 doivent être mises à jour et complétées par des travaux plus récents qui à ma connaissance n'ont pas été publiés en dehors des revues de philatélie et d'histoire postale des associations s'intéressant à ce sujet.
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"Jérusalem La poste consulaire française de 1948"
par Raphaël LIVNAT de L'Académie de Philatélie
- préface par Jean-François BRUN
- en 2007 chez l'auteur - texte français - format 21x29.7 cm - 160 pages
Ce dernier ouvrage par ordre de publication se place historiquement entre les deux précédents. Il illustre un "point ponctuel" de l'histoire postale de la ville. En 1948 suite au partage de la Palestine et la fin du mandat, l'organisation postale qui en dépendait cesse de fonctionner en Avril. Le Conseil National (Minhelet Haam) qui en prend la suite met en place une série de solutions provisoires (dont des timbres), mais ne peut assurer pleinement les liaisons postales avec l'étranger dont celles vers la France dont dépendait une forte communauté essentiellement religieuse.
Donc le 30 Avril 1948 le consul de France à Jérusalem décide de créer un service postal consulaire et pour cela d'utiliser des timbres français surchargés localement pour en assurer le financement. Ce sont au total, si je compte bien, 5 timbres (dont 3 fiscaux) et au moins un cachet à date qui furent utilisés ente le 6 Mai 1948 et le 31 Janvier 1949.
Cet ouvrage abondamment argumenté par des documents officiels, des témoignages, des illustrations de timbres et lettres de l'époque semble définitif sur la question.
Il souffre cependant d'un défaut certain. L'auteur, dont le français ne semble pas être la langue maternelle, n'a pas fait relire son texte afin d'en faire corriger ce que j'appellerai pudiquement des fautes de frappe (plusieurs par page) . Cela n'altère en rien la compréhension du texte mais constitue quand même un handicap à la lecture. Il est à regretter que le signataire philatéliquement prestigieux de la préface n'ait pas pu assurer ce travail ou au moins jouer un role de prévention.
En ce qui concerne ce dernier livre - "BIBLIOTHEQUE IDEALE DE L'HISTOIRE POSTALE DE FRANCE" - Evaluation:
- Anecdotique pourl'ensemble de l'histoire postale,
- Indispensable (et probablement définitif) pour ce point très précis.
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Les deux livres d'Emmanuel GLASSMAN achetés lors d'une vente sur offres anglaise en 2007 m'ont coûté 32 Euros chacun, frais de port inclus. Celui de Raphaël LIVNAT disponible chez l'auteur en 2007 coutait 36 Euros frais de port inclus.
Ils ne semblent pas être disponibles sur les sites de ventes sur internet que j'ai l'habitude de fréquenter.
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(*) - (titre) - Référence au psaume 137 dont la version la plus sensuelle que je connaisse a ému mon adolescence ... et puis je tiens à mes mains.
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