(365) - C'EST PAR OÙ SAINT PARDOUX ?

Lettre affranchie par le timbre de franchise militaire (Y&T n°12) expédiée par un soldat du 1er Bataillon de Chasseurs à pied au Camp St Jean de Marville (Meuse) et oblitérée par l'empreinte d'une machine SECAP de Verdun (Marne) du 14/03/1953 adressée à ses parents à Saint Pardoux.

Faute de la mention du département cette lettre a été expédiée et re-expédiée à:

- St Pardoux Le Vieux (Corrèze) cachet de re-expédition au dos du 16/03/1953 (au milieu en haut + mention manuscrite verticale à droite) ,

- St Pardoux-Corbier (Corrèze) cachet de re-expédition du 18/03/1953 ( + mention manuscrite à gauche)

- St Pardoux-l'Ortigier (Corrèze) cachet de re-expédition du  19/03/1953 (+ mention manuscrite au milieu en bas) ,

- St Pardoux-la-Croisille (Corrèze) cachet de re-expédition illisible du 20/03/1953 ( à droite + mention manuscrite en haut),

- St Pardoux (Haute Vienne) cachet de re-expédition du 21/03/1953 (+ mention en haut à gauche) ,

avant d'arriver enfin à sa destination finale de St Pardoux dans les Deux-Sèvres le 23/03/1953 (mention sur le devant de la lettre.

Les timbres à date de forme hexagonale à tirets sont ceux d'agences postales rurales situées en général dans des commerces locaux, ce qui justifie la mention "Le gérant" et la signature de celui-ci.

Le timbre à date circulaire à tirets est celui d'un bureau de recette.

Je n'ai pas trouvé de références plus précises concernant le Camp de St Jean à Marville que celle-ci.

 

Le décryptage de l'adresse au dos se lit ainsi: Fusiller Grenadier GUILBOT 1er Bataillon de Chasseurs à Pied - Peloton d’Élèves Gradés - Camp de St Jean Marville (Meuse). Le cachet du Vaguemestre du Bataillon et l'oblitération mécanique de Verdun laisse penser que le courrier des militaires du camp était collecté et transporté par la Vaguemestre jusqu'à Verdun, à environ 50 kilomètres.

Cette enveloppe m'a été communiquée par ma Princesse Chérie, le soldat Jean-Michel GUILBOT auteur de la lettre était son papa (1931-2018). Il fut lui aussi instituteur à François (Deux-Sèvres). Il finit son service militaire avec le grade de sergent en Algérie.