« The Bickerdike machine papers » par Geoffrey R. Newman – publié en 1986 par The Unitrade Press (Toronto Canada) – texte en anglais – format 152x227 mm 144 pages- illustrations en noir et blanc – Prix 24.95 Can$ à l'époque .
Cet ouvrage n'est pas à proprement parlé une étude sur l'une des premières machines à oblitérer le courrier et de ses marques. Il reprend à travers l'étude d'archives des Public Archives of Canada et du General Post Office de Londres contenant de nombreux courriers, contrats, licences concernant le marché de ces nouvelles machines, leur installations, leurs tests. Il s'appuie aussi sur le carnet de notes personnelles de l'un des acteurs principaux de l'histoire J. BROOKS YOUNG.
En test et dans les meilleures conditions possibles ces machines pouvaient traiter environ 20000 lettres par heure avec un taux d'anomalies de 1.5% pour 17000 lettres/heure et 5% d'anomalies pour sa principale rivale la « Boston » de l'IMMC.
Mais pendant ces cinq ans J. BROOK YOUNG réussit à présenter ses matériels en particuliers lors des Expositions Universelles et à les placer auprès de nombreuses administrations postales.
C'est ainsi que des machines Bickerdike fonctionnèrent en dehors du Canada en Allemagne, en Grande-Bretagne, à la Colonie du Cap, en République Sud Africaine, en Bavière, en France (voir illustrations ), en Australie dans le Queensland et en Nouvelles Galles du Sud, dans le Wurttemberg, en Autriche, aux Pays Bas, en Norvège et au Danemark. Les dernières sont connues jusqu'en 1915. Depuis quelques années elles étaient déjà fortement concurencées par le modèle « FLIER » de sa principale rivale l'IMMC qui avait une surface industrielle et commerciale plus large et diffusait ses modèles sous licences dans les pays « acheteurs ».
A mon humble avis cet ouvrage est intéressant et donne envie de collectionner les oblitérations mécaniques de cette machine.
Mais je ne cèderai pas à la tentation.
Dans mes archives j'ai retrouvé l'image de cette carte postale (je ne la possède plus) envoyée de Paris pour Bruxelles. Le timbre aurait dû être oblitére par la machine Bickerdike de Paris Départ. Mais elle a fait partie des 1.5% d'anomalies et le timbre a été annulé à Bruxelles par la "roulette belge". Le petit cachet rond entre les deux est un cachet de facteur belge.
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