La première, je l'ai trouvée, absolument pas par hasard, sur le site internet d'un négociant en 2007. C'était la première fois que j'en voyais une. Je savais que cela devait théoriquement exister. En effet pourquoi ne pas envoyer une carte postale en recommandé? Certes le coût de de la recommandation surpasse généralement, dans n'importe quel pays, celui de l'affranchissement de la carte elle-même. Mais aucun employé des postes ne refusera de le faire. Donc celle-ci je l'ai trouvée là où on pouvait la chercher et à un prix conséquent, celui du marchand. Je n'ai pas hésité, je l'ai achetée.
Carte postale du 21 Décembre 1900 envoyée en recommandé du Caire pour Paris– Affranchissement à 15 millièmes matérialisés par un timbre à 1 piastre (10 millièmes) et un timbre à 5 millièmes – tarif 1 piastre pour la recommandation (inchangé depuis 1875) + 5 millièmes pour la carte pour l'étranger (tarif de 1888).
La seconde je l'ai trouvée il y a quelques semaines, sur mon site de ventes aux enchères favori sur internet. Elle était classée dans la catégorie des cartes postales. Son prix était beaucoup plus intéressant que la précédente.
Carte postale du 30 Aout 1900 envoyée en recommandé de Beni-Mazar pour Luxembourg – Affranchissement à 15 millièmes matérialisés par trois timbre à 5 millièmes – tarif 1 piastre pour la recommandation (inchangé depuis 1875) + 5 millièmes pour la carte pour l'étranger (tarif de 1888).
Outre son intérêt en histoire postale, le texte du message en fait un objet particulier en terme de collection de carte et de photographie. En effet les trois lignes sous l'image rédigées par « L. Klein ingénieur chimiste à Cheik Fadl » indiquent « Vue du Caire prise du haut de la citadelle. Cette photographie d'après mon cliché. Il n'existe que 3 cartes pareilles ». Voilà en effet qui méritait les frais de recommandation.
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