mercredi 26 août 2009

(42) – NOTES DE LECTURE – LE ROI DU TIMBRE POSTE


« Le Roi du timbre-poste » par G. de BEAUREGARD et H de GORSSE publié en 1898 par la librairie Hachette et Cie – Paris – illustré de 80 gravures d'après les dessins de E. VUILLIEMIN – 260 pages – prix environ 20 Euros sur internet.


Cette fiction raconte les aventures de deux jeunes millionnaires américains à la fin du 19ème siècle. Lui c'est Mr. William KENISS accompagné de son valet John. Elle c'est Ms. Betty SCOTT accompagnée de sa gouvernante Ms. Victoria.
Mr KENISS a acheté, à un négociant parisien Mr. MOULINEAU, l'un des deux seuls exemplaires du timbre émis par le Maharadjah de Bramapoutre ayant été utilisé pour écrire au Lord Vice Roi des Indes. Ces deux jeunes personnes entament donc une folle course poursuite afin de s'assurer l'exclusivité du second exemplaire. Ils vont donc parcourir la Grande-Bretagne, la France, l'Italie emprunter les chemins de fer et les paquebots (le Tourraine et le Normandie), être hébergés dans les plus grands, palaces où ils vont croiser des voleurs de grand-hotels doués pour le déguisement. Le timbre va être retrouvé au ... point de départ de l'aventure, c'est à dire New-York-City.
Je ne suis pas sûr que vous m'en voudrez si je vous raconte la fin. C'est Miss SCOTT qui va gagner (à pile ou face !) le droit de posséder le fameux timbre, mais c'est Mr. KENISS qui va lui remettre et ... et ... et ... (insoutenable suspens) ... il vont réunir leurs collections !
Ce n'est pas franchement un chef-d'oeuvre de la littérature. Je doute même qu'il ai pu faire rêver un bambin de la fin du XIXème. Les personnages et les situations sont conformes aux clichés. Par exemple la gouvernante est naïve et le domestique un peu balourd.
Les illustrations sont à l'unisson. On n'y voit aucun timbre ! Ou plutôt si une seule fois là au bout des doigts de Ms. Victoria.

La seule illustration se rattachant vaguement au monde de la philatélie est la vue de l'atelier d'un graveur chargé de fabriquer un fac-similé.




Pour moi c'est l'ouvrage le plus ancien mettant en fiction la philatélie. De mémoire de lecteur boulimique, il ne me semble n'en avoir lu que deux:
« La vente à la criée du lot 49 »
de l'écrivain américain Thomas PYNCHON où ( de mémoire) l'objet est un timbre de « Tour et Taxis»
« Cash-cash millions » de l'écrivain néerlandais Janwillem van de Wetering
, publié en poche chez « Rivages Noirs » où l'intrigue tourne autour d'une collection de timbres chinois.
D'autre part je sais par la revue « American philatelist » que l'auteur américain de romans noirs Lawrence BLOCK
a publié aux USA en 2007 le roman « Hit and run » dont l'intrigue concernerait (conditionnel) aussi le monde de la philatélie. A priori, je n'ai pas trouvé de références à une traduction française.

Je vous invite à me faire connaître par la fonction « commentaires » ci-dessous si vous connaissez d'autres livres de fiction où le timbre est un élément essentiel de l'intrigue.
P.S. du 28/08/09: Voir le commentaire de "lulu" ci dessous.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    On peut ajouter, de Georges Chapier, « La source des dieux. Roman philatélique » édité par le Monde des philatélistes, brochure n° 172 en novembre 1974. Ce roman, plutôt une nouvelle, comporte 21 pages.
    Cordialement.

    RépondreSupprimer